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Ma vie de maman mode, astuces, conseils, partage
22 novembre 2016

ETAT D'AME

Coucou mes blogueurs,

Depuis quelques jours je suis plongé dans les préparatifs du baptême de mon dernier loulou. J'adore cette adrénaline qui me permets d'être à l'affût des meilleurs choses pour mon fils. Je ferais un article la semaine prochaine pour vous parlez plus en profondeur de toute cette organisation et de mes sites favoris.

Aujourd'hui je voulais vous parlez de ces fameux mots que nous avons tous entendu, les "états d'âmes". Selon le dictionnaire la définition serait : "un état d'âme est relatif à une humeur, à un sentiment. La locution implique la notion d'une conscience morale et une idée de culpabilité. Agir sans états d'âme signifie agir sans scrupule."

J'ai entendu cette phrase si souvent, comme si il était interdit à un moment de se laisser aller à ses ressentis, à ses sentiments. Serions nous faible afce à nos états d'âme. Notre âme, ce mot si significatif, si beau, une âme refléte pour moi la plus belle chose que chacun de nous possédons, et nous devrions par moment lui dire donc de ne pas s'exprimer..

Depuis plusieurs années j'ai beaucoup appris. Selon une amie chère à mon coeur j'ai cette facilité à me livrer tout en pudeur mais aussi avec beaucoup de liberté. J'ai longtemps eu peur du regard de l'autre. J'ai longtemps eu besoin de me sentir aimé par l'autre, au risque de passer à côté de vraie personne. Je n'avais aucune confiance en moi et encore moi aux autres.

Ma vie m'a appris a m'écouter et oui il faut savoir avoir cet égoïsme indispensable pour avancer et grandir. Ces épreuves que la vie m'a fait traversé, que mes intimes connaissent bien, m'ont tellement permis d'être droite dans mes baskets aujourd'hui. Mais je reste avec beaucoup d'état d'âme régulière. Certains événements de ma vie m'ont transformé, blessé, détruite dans mon estime de moi et de ce fait, certains jours les états d'âmes me submerge. Pas toujours facile pour les gens autour de nous de comprendre. Pour certains cela revient à céder à la faiblesse, au non courage, à la victimisation. Et bien pour ma part c'est un moment qui me permet de rebondir plus que jamais, de détonner et d'étonner, j'ai besoin de ses moments pour grandir et surprendre. Je crois que je suis finalement mieux dans mes baskets que certains se persuadant d'être fort. J'encourage tout le monde à se laisser aller, à se surprendre de se voir se relever bien plus vite que se que le monde pense autour de soi, de s'écouter sans se noyer.

Ma plus grande faiblesse est ma fonction maternelle, je n'ai pas de repère et souvent je n'agis pas correctement, je le sais bien. Je suis bienveillante mais maladroite et même dure dans mes mots. Voilà ma faiblesse mais le reste de la vie je suis forte et debout. J'ai longtemps cru que je devais mériter d'être aimée, qu'il fallait pour cela que je réponde aux attentes des autres et que plus je serais utile, plus je serais aimée. J'ai mis du temps à intégrer que je pouvais être aimée simplement pour qui j'étais. Oser être soi même c'est surtout cesser de chercher a être aimé à partir de ce que nous pensons que l'autre attend, pour se permettre d'entrer dans son propre mouvement de vie. Si j'attends toujours l'approbation de l'autre, j'attends que l'on me donne la permission d'exister. Parfois, nous avons peur de blesser nos proches en nous permettant de choisir ou de vivre ce que nous voulons vraiment. Ce que nous ne saisissons pas c'est que nous nous libérons. Nous ne pouvons pas être dans le respect de l'autre si nous ne sommes pas dans le même temps dans le respect de nous même.

J'ai la conviction qu'en chacun de nous il y a du bon et de forte capacité à se relevé de la dureté de la vie. Alors je déteste les personnes bien pensante, donneuses de leçons, jugeantes, qui ne permettent pas d'avancer mais de douter. J'aime la vie, je crois en l'amour, je vis pour la musique et la danse et mes plus grandes fierté son mes enfants et ma résilience. Je vous conseille d'ailleurs les livres si exceptionnels de Boris Cyrulnik, ethnologue et neuropsychiatre, notamment "un merveilleux malheur", il explore simplement et pas scientifiquement la résilience comme vecteur d'espoir. Je suis la preuve que la résilience est vecteur de bien être , de vie.

Alors à travers tout ce petit texte je voudrais juste que chacun se dise, je suis moi, je m'assume, j'ai des états d'âme et à ceux que cela déplait je dis de passer leur chemin jusqu'à notre prochaine rencontre. Je vous dis aimer vous, vivez, danser, chanter, croyez en chacun de vous et surtout vivez chaque instant comme si le temps devait s'arrêter à tout moment. Et répéter chaque matin, je suis moi même et j'aime se que je suis.

Bonne nuit mes bloggeurs

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Commentaires
M
J'adore cette article et je m'y retrouve complètement 🙏✊ ⭐️Tres bonne nuit et merci pour ces mots sur nos maux 😉
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  • Maman de 35 ans j'ai trois enfants âgés de 10,8 ans et 2 mois. Cette nouvelle aventure m'a donné envie de partager avec vous ma vie, mes astuces mes conseils mais aussi d'avoir les vôtres. Fan de mode et de voyage et de lecture, le partage sera riche
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